[BREAKING CLUTCH] ON SE LÈVE POUR LA CULTURE !
Pas un mois sans que nous évoquions dans ces pages l’état préoccupant de la culture. Mais sur les scènes toulousaines comme partout en France, le mot d’ordre Debout pour la culture se répand comme une traînée de poudre.
| Nicolas Mathé
Après la sidération face à la surenchère de coupes budgétaires inédites qui touchent le secteur culturel, le temps est désormais à la mobilisation générale. Passé le sentiment d’impuissance, les actions, tentatives d’actions ou initiatives de sensibilisation fleurissent partout. À Toulouse, les personnels des bibliothèques ont montré la voix en se mettant en grève dès le mois de décembre.
Un mouvement qui s’étend puisque le 18 février, une assemblée générale a réuni 400 professionnels et étudiants du domaine culturel pour dessiner les contours d’une action à plus grande échelle. Neuf salles de spectacles toulousaines (Bijou, Hangar, Cave Po’, Grand Rond, Pont-Neuf, Pavé, Violette, Didascalie, Fil à plomb) ont également signé un texte commun pour expliquer les enjeux de la situation et appeler le public à soutenir la mobilisation en interpellant les élus. « Nous participons du rayonnement culturel de la Ville autant qu’un festival de musique actuelle en plein air ou qu’un spectacle de rue de grande ampleur et nous générons une économie réelle », écrivent-elles.
Et puis, à Toulouse comme ailleurs, vous avez peut-être assisté à des fins de concerts ou de représentations pas comme les autres. Issu d’une pétition, le slogan Debout pour la culture s’invite sur toutes les scènes pour mettre des mots et des réalités face aux pourcentages. Le vent se lève.
La pétition est à retrouver ici : www.change.org/p/debout-pour-la-culture-debout-pour-le-service-public