« Retour à Bourges après 10 ans d’absence ! Tout ou a changé ! Ou presque. Les artistes, même s’ils ne sont plus des découvertes mais des Inouïs (on en culpabiliserait à mettre des bouchons d’oreilles !), mettent toujours autant de passion, d’énergie et de créativité pour nous surprendre sur les deux scènes du 22. Le rythme est toujours aussi soutenu : entre quatre et cinq heures par jour, sans pause, à rebondir entre les scènes Est et Ouest. Dur le samedi pour les derniers passages de vaincre l’usure du public (surtout pro). Sur les grandes scènes on retrouve les pointures, dont certaines, découvertes lors des tremplins précédents, donnent encore plus de motivations aux Inouïs (qu’on croise régulièrement dans le public). Là encore l’offre peut rendre schizophrène, tant l’envie d’être partout pourrait pousser au dédoublement !!! Bourges reste Bourges, on en sort rassasié. Mais par ci par là la gastronomie musicale peut continue de nous surprendre !

On ne peut pas ne pas parler du pot des antennes ! Il reste un incontournable moment de convivialité, de rencontre (artistes et « professionnels de la profession ») et de relâche ! C’est la grande récré qui permet de nouer ou renouer les contacts et de recharger les batteries avant d’attaquer la suite : les concerts jusqu’à pas d’heure. Côté pro, beaucoup de programmateurs, attachés de presse venus entretenir le réseau, mais aussi beaucoup d’absents ! Bourges reste loin, cher, chronophage et énergivore, tout le monde ne se le permet plus tous les ans. »