La Malédiction de Riquet :
chronique du château hanté
[Parcours immersif] Château de Bonrepos | du 30 août au 4 septembre (prolongations) | maledictionderiquet.fr
Après une première session du 30 juin au 24 juillet et plus de 5 000 personnes accueillies, l’équipe de la Malédiction de Riquet a pris une pause bien méritée avant de remettre le couvert dès lundi prochain, 30 août, pour une dernière semaine permettant de découvrir ce concept immersif et terrifiant ! Clutch a tremblé pour vous.
| Chronique de Joy Teseroux
Chez Clutch, on a reçu cette info comme beaucoup d’autres : un communiqué de presse par mail invitant à « percer le mystère de la Malédiction de Riquet« . Intrigué par cette accroche, je regarde plus en détails et découvre qu’il s’agit d’un « Parcours de survie » de 1h30, par groupes de 8, dans un château du coin, célèbre pour avoir accueilli la famille du créateur du canal du Midi. Trois détails m’interpellent :
- interdit aux moins de 16 ans
- de 18h30 à 1h30
- « depuis toujours des phénomènes paranormaux se produisent dans ce château ».
Ces phénomènes paranormaux ne sont pas qu’une invention marketing : apparemment l’arrière petite fille de Pierre Paul Riquet y a été décapitée pendant la période de la terreur et viendrait faire coucou de temps en temps aux occupants de son ancienne demeure !
LES CRIS DE LA NUIT
Sur place, de nuit, l’ambiance est bizarre. Dans ce tout petit bled, perdu au milieu des champs, trône un parc laissant apparaître un château éclairé de rouge, comme ensanglanté.
Une fois garés, on contourne le domaine pour arriver au portail, en étant régulièrement saisis par des cris qui viennent de l’intérieur, ça promet ! Un élément contraste avec ce cadre peu rassurant, c’est la guinguette bien éclairée au milieu du parc. De la musique sympa, des bières et même une table de ping pong nous y attendent, nous permettant de patienter sereinement. Enfin pas sûr que ce soit le bon adjectif : de nombreux hurlements se manifestent depuis le château !
Dans cette ambiance, tout le monde commence à flipper : « faut pas qu’on me touche, sinon je peux mal réagir » ; « on nous bande les yeux ? » ; « il y a des araignées ou d’autres bestioles qui te montent dessus ?« .
Pendant ce temps, des groupes sortent du château et viennent se poser à la guinguette. La majorité affiche un grand sourire, d’autres ont l’air encore angoissés, mais tous ont des marques noires sur le visage ou sur les bras. Donc c’est sûr : on va se faire attraper par des fantômes ou des zombies !
FORT BOYAUX
Après quelques minutes où la tension est de plus en plus palpable, c’est à notre tour. On nous installe des harnais, un peu comme pour de l’accrobranche, en nous expliquant les règles, et le jeu commence ! Nous sommes envoyés dans la forêt sans lumières, et sans savoir ce qui nous attend. Sachant que, à presque une heure du matin, il y a beaucoup plus de bruits qu’on ne le pense dans une forêt ! Tout le monde est aux aguets et se méfie de toutes les formes, ombres ou sonorités qui se manifestent autour de nous…
Secret professionnel oblige, on ne peut pas en dire plus sans spoiler tout ce qui rend ce jeu terrifiant ! Mais si vous insistez, on peut quand même lâcher quelques trucs : par exemple, après 2 heures de parcours, quand la fin a sonné, tout le groupe en redemandait encore ! C’est fou ce que la peur, mêlée à l’adrénaline, peut être addictive !
Dans ce qu’il est possible de dévoiler, nous avons parcouru un long chemin dans la forêt, peuplée de créatures inquiétantes, l’une d’entre elles nous a même tous forcés à piquer un sprint dans le noir ! Piégés à plusieurs reprises, devant oeuvrer collectivement pour s’en sortir, nous avons réussi à nous échapper pour rejoindre le cimetière et son énigme. Ensuite direction les douves et une nouvelle créature étrange (à vouloir faire le malin, je me suis même pris un coup de hache dans la tête, évidemment factice sinon je ne serais plus là pour vous en parler). Pour le final dans le château, c’est l’apothéose, avec des monstres plus flippants les uns que les autres et des pièces exigües à l’atmosphère malsaine. Une copine a même dû sortir du jeu pendant dix minutes tellement son coeur s’emballait !
Et durant une épreuve, les yeux bandés, je me demande encore si c’est une comédienne ou le véritable fantôme de Dorothée, l’arrière petite fille décapitée de Riquet, qui s’est approchée de moi…
NEXT EPISODE…
Bref, on garde tous un souvenir spécial de cette nuit qui restera gravée dans nos mémoires ! Entre barres de rire et grosses frayeurs, à mi-chemin entre The Walking Dead, Fort Boyard et un escape game ! Et pour l’année à venir une nouvelle aventure sera proposée : à priori, l’équipe de la Malédiction réfléchit à des scénarii pouvant être déclinés dans un asile abandonné ou les cellules d’une ancienne prison. Frissons garantis !
BONUS !
Le teaser vidéo :
Photos : © DR