L’HISTOIRE À VENIR : usages du faux
[RENCONTRES & CONFERENCES] En streaming | du 7 au 9 mai | 2021.lhistoireavenir.eu
Alors que la crise sanitaire a contraint les organisateurs à annuler la quatrième édition du festival L’histoire à Venir, ces derniers reviennent en 2021 avec une nouvelle formule. Une organisation repensée pour faire face à des contraintes persistantes, qui entend interroger la question des usages du faux…
| Gilles Rolland
L’actualité qui se déverse tous les jours par le biais d’internet nous incite désormais à la plus grande des prudences quand il s’agit de démêler le vrai du faux. Des complotistes prompts à manipuler les faits, aux dirigeants qui n’hésitent plus à convoquer les fameuses « fake news », la vérité a parfois du mal à émerger. Mais les faux ne datent pas d’hier pour autant. C’est d’ailleurs la thématique principale de cette édition, qui remonte l’Histoire à la recherche des preuves fabriquées de toutes pièces, copies et contrefaçons ayant d’une manières ou d’une autre refaçonné notre propension à tout prendre comme argent comptant.
Un sujet passionnant et dense, qui entend également inciter à apprendre à départager le vrai du faux à travers des méthodes et analyses minutieuses. Y compris quand il s’agit de comprendre la finalité de ces nombreuses distorsions de la vérité.
FAUX DIVERS
À circonstances exceptionnelles, mesures exceptionnelles ! Le festival se déroulera ainsi en quatre temps, sur YouTube. Rendez-vous le vendredi 7 mai à 18h30 en direct du Muséum de Toulouse pour L’affaire Glozel, un siècle après. Le même jour, à 21h, c’est depuis le théâtre Garonne que L’Histoire à Venir diffusera la rencontre avec Corinne Bonnet, Thomas Galoppin et Adeline Grand-Clément autour de la thématique Un dieu peut en cacher un autre. Samedi 8 mai, à 21h, c’est l’émission Fausses origines et parentés imaginaires ? Comment Rome a construit son identité qui sera proposée sur YouTube. Enfin, dimanche soir à 21h, L’archéologie et l’invention des preuves… de toutes pièces explorera les différents cas de reliques historiques fabriquées.
Alors… la vérité est-elle ailleurs, Fox ? Ou seulement bien cachée derrière ces chimères aux intentions parfois troubles ?
Photo : Raiders Of The Lost Ark © Paramount Pictures