EXPO LAYUP : Graffiti Paradisio
[STREET ART] Layup, 11 boulevard Delacourtie, jusqu’au 23 juin, expolayup.com
Avis à la population, la saison 4 de l’Expo Layup est lancée. Située sur 3500m2 à trois pas et demi du Dubliners, cette nouvelle édition n’a, une fois encore, pas oublié de mettre les petites murales dans les grands hangars, mais pas que. Fraichement découvert lors d’un vernissage fortement ensoleillé ce jeudi 2 mai, débriefing à chaud du spot incontournable à visiter d’ici le 23 juin.
| Texte : Mathieu Laforgue – Photos : 100 TAUR, Maye, droits réservés
Nom de Zeus, les Dieux de la météo aiment le street art ! Après un début de semaine calamiteusement humide, le soleil ainsi que nombre de curieux et fans impatients s’étaient donné rendez-vous 11, Boulevard Delacourtie pour l’ouverture des portes de la nouvelle Expo LAYUP. On va faire court pour les lecteurs en diagonales, succès total pour immersion totale dans la culture urbaine. Et après « Le Garage » l’an passé, c’est en plein cœur du quartier St-Michel qu’il faudra vous rendre pour voir le nouveau travail colossal de Mondé et sa fine équipe.
Toujours à la direction artistique, ce bon vieux Loïc a réuni cette année pas moins de 40 artistes pour un résultat hallucinant. Réparti sur deux hangars et nombre de salles et coursives, on ne peut que vous encourager à vous perdre dans un labyrinthe artistique de haut vol. No spoil bien entendu, aucune photo n’a été prise pour cette chronique, mais on vous conseille tout de même de suivre ce sympathique gendarme ou de vous asseoir devant ce morceau de fresque toujours aussi hallucinant.
Comme préconisé plus haut, le côté ultra cool de la visite est qu’il n’a aucun sens, ainsi, n’hésitez pas à traverser les hangars, passer de petites salles en petites salles, ou encore vous poser en plein Food court pour profiter des travaux extérieurs, avec entre autres Mondé et Maye séparés pour l’occasion à la différence de la monumentale murale de la Station St Agne, à deux minutes à vol d’oiseau, qui vaut toujours le détour. Niveau hangars, une jolie palette de créations ultra variées vous sera servi, y’à de la bière aussi, à base de graffiti old school à la sauce TILT ou de belle découverte portugaise signée Half Studio. Comme y’a pas que les murales dans la vie, même si, ici, elle est un met de qualité, nombre de structures sont aussi disposées. Un morceau de train est également à disposition de vos yeux ébahis.
Côté expo plus traditionnelle, la salle partagée par Maye et Taroe est divine, tout comme la série de cadres de Momies et cette pièce fluorescente dont j’ai perdu dans mon bloc note le nom du responsable. Non loin de là, mes m2 préférés avec une association de « gens normals » pour reprendre les Svinkels absolument détonante entre Alëxone Dizac et 100 Taur. Ultra fan des deux univers, la murale intergalactique créée est juste démentielle. Idem pour les sculptures déjantées sorties de pièces adjacentes, sauras tu trouver le têtard caché ?
J’aurais bien entendu pu citer tous les artistes, mais je laisse aux aventuriers le soin de coller les noms sur les œuvres une fois sur place. Des murales, des expos, des structures, un bar, des food trucs, reste un dernier stop avant de regagner mes pénates et de prévoir une contre visite un jour d’affluence moindre : la boutique. Et là, à ma surprise générale, je croise à 21h notre Benoit Joyeux national, pourtant à l’entrainement à 20h30 selon un échange de mails l’après-midi. Echange de sourires, et rappel des bases même la quarantaine passée, ne jamais prévoir une activité sportive après un vernissage. Merci Benouch d’avoir mis des étoiles dans ma soirée, au final, le seul LAYUP que notre commercial en chef aura réalisé est celui commandité par Mondé et compagnie, et ça, ça vaut tous les double-pas du monde.